Les croix


En parodiant la chanson d’Edith Piaf on peut dire qu’il y en a des croix sur cette commune : croix de bois, croix de fer, humbles croix familières…

Mais aussi et surtout croix de pierre implantées le plus souvent à un carrefour pour diverses raisons religieuses.
Dans tous les cas il s’agit de témoigner de la présence de l’église : on ne peut pas se tromper, nous sommes en territoire catholique.
Le plus souvent, c’est la communauté religieuse qui a décidé de l’implantation : sur la place, près de l’église, au cimetière. C’est un lieu de pèlerinage, où les processions doivent s’arrêter.
A la croisée des chemins, elles guident le voyageur et le protègent de l’inconnu, des mauvaises rencontres.
Elles sont quelquefois le résultat d’une initiative privée : croix de mémoire pour une mort accidentelle.


Pour commencer, la croix de Saint-Vincent, qui , faut-il le rappeler, est le Saint Patron de la commune et qui pour l’occasion aura le plus grand format.

Puis sur le même type, à gauche près du pont de Bonlieu et à droite celle de Lausanne que l’on pourrait appeler croix de Ferdinand, puisque Ferdinand Branle a caché un document écrit dans le socle lors de sa reconstruction.

Plus imposantes sur leur socle : à droite la croix de l’église que l’on voit de l’autre côté de cette place sur des cartes postales au début du vingtième siècle, et à gauche, un peu perdue dans le feuillage mais bien sculptée, la croix qui marque l’entrée du chemin de l’abbaye de Bonlieu.

Sur un socle en pierre moins élaboré, trois petites croix : à gauche fraichement restaurée dans le village de Chez-Raynaud, au milieu indiquant la route de La Voreille, puis celle de droite à l’entrée du chemin du Domaine La Porte.

Deux croix de fer : à gauche au bord de la Voueize à Charteron, et à droite dans le village du Mont, une croix sans doute de récupération accrochée dans une ouverture récemment condamnée.

Plus discrète devant l’école symbole de laïcité, une croix de bois toute simple.

Et enfin la belle croix de l’ancien cimetière, autrefois finement sculptée….

Et comme d’habitude, je dois m’excuser pour quelques oublis, notamment cette croix de bois avec Christ doré dans le village du Fresse, qui méritait autant que d’autres sa photo dans cet article.